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« On a eu envie de bosser dans le même bureau » – La Semaine – Décembre 2023

Dans son numéro du 7 décembre, c’est La Semaine qui parle de Super Idée, dans sa rubrique Trajectoire. C’est Aurélia Salinas qui m’interviewe sur ces jours où. Et c’est vrai qu’avec mon camarade Nicolas D’Ascenzio, nous avions pendant longtemps dit qu’il allait bien falloir qu’un jour on travaille dans le même bureau. C’est maintenant chose faite et ça se passe au SuperBuro (entre autres) !

On y parle donc de Super Idée, de Toys in Space, de politique… et c’est à lire ci-dessous.

On a eu envie de bosser dans le même bureau

Les grandes étapes qui fondent UNE VIE et UN PARCOURS. Cette semaine, Nicolas Tochet, 48 ans, l’un des deux fondateurs de SUPER IDÉE, une petite agence
de communication devenue grande, qu’il a créé avec son complice de toujours,
NICOLAS D’ASCENZIO. Leur projet TOYS IN SPACE est présenté à partir du 7 décembre
à la Fête des Lumières à Lyon.

Le Jour où vous avez rencontré Nicolas d’Ascenzio?
« Je n’ai plus le jour – exact en tête mais c’était en 2006. Nous nous sommes rencontrés sur les bancs de la fac en Licence conception et mise en œuvre de projets culturels. Nous n’avions pas tout à fait le même âge. Je reprenais mes études, j’étais donc un peu plus vieux mais nous nous sommes tout de suite très vite en­tendus, notamment sur notre conception de la culture. Nous n’avons pas les mêmes caractères mais on s’est toujours retrouvé sur les projets, sur une ambition par rapport à ce que l’on pouvait faire à Metz. À l’époque, c’était un terrain vierge, il y avait plein de choses à construire.

Le Jour où vous avez accouché de votre premier projet commun?
Il y a d’abord eu les dossiers étu­diants dont le challenge était pour nous de les rendre dans les temps, quelques projets autour de la mu­sique mais la première vraie colla­boration, c’est pour la Nuit blanche en 2010. Nous avons toujours eu des chemins parallèles. Moi j’étais à la BAM et aux Trinitaires, Nico à la Nuit Blanche puis à Blida, des struc­tures forcément amenées à travail­ler ensemble qui nous ont toujours permis de nous retrouver. Il y a toujours eu des croisements. Ce fut encore le cas lors des premières édi­tions de Constellations.

Le Jour où vous vous êtes lancé en politique ?
Avec Nico, encore, nous faisions partie d’Esplanade qui a été à l’ini­tiative d’Unis avec Xavier Bouvet, Jérémy Roques et d’autres person­nalités. Là c’était autre chose qu’un projet culturel qui nous réunissait, quoique la politique peut aussi être considérée comme un projet cultu­rel. Nous étions un an avant les élec­tions municipales de 2020 et nous avions envie d’autres choses pour Metz, notre ville. On trouvait que l’offre politique qui se profilait ne correspondait pas à ce que l’on vou­lait. C’était un peu le même constat quand nous étions sur les bancs de la fac avec Nico. On trouvait que l’offre culturelle était insatisfaisante pour nos yeux de spectateurs. Nos premiers projets répondaient à nos besoins, à nos manques. Unis c’est un peu ça aussi. On s’est dit: on va le faire puisque personne d’autre ne semble commencer à le faire.

Le Jour où nait l’Idée de Super Idée ?
Ça faisait un moment qu’avec Nico, ça nous trottait dans la tête. On se disait : il y a bien un moment où l’on va bosser dans le même bu­reau. Jusqu’à présent, nous n’avons pas vraiment été au même moment et au même endroit. L’idée émerge en même temps que la campagne municipale de 2020. J’ai quitté la Cité musicale en 2018 et nous avons eu envie de bâtir une entreprise. On avait déjà le nom, on s’est lancé après les résultats de la campagne. Je me rends compte aujourd’hui que si Xavier Bouvet avait été élu, je n’aurais pas pu mener les deux pro­jets à fond. Au départ on commence à deux, on conçoit des projets culturels. Ça fonctionne. On se fait très vite rattraper par des projets culturels plus grands que nous et on se dit qu’il est nécessaire d’avoir plus de monde. De deux, on passe à cinq puis dix.

Le Jour où arrivent les très gros projets?
Assez vite, on travaille pour des mappings avec AV Extended, no­tamment le mapping de la Belle sai­son à Nancy. Le projet nous permet de réexister localement alors que les débuts de Super idée se sont sur­tout faits ailleurs en France. Cette année, on travaille pour les Franco­folies d’Esch et la Fête des Lumières à Lyon. Notre plus gros projet.

Le jour où vous envoyez des jouets dans l’espace ?
L’idée de Toys in Space, le projet que nous présentons à partir du 7 décembre à la fête des lumières à Lyon, est inspirée de vidéos captées par la Nasa dans les années 80. Elle a envoyé des jouets dans l’espace pour tester les effets de la gravi­té. Ça donne des vidéos ludiques et drôles. Nous avons repris ce concept en créant sept objets mo­numentaux et interactifs. On espère les faire tourner dans d’autres villes plus tard.

Le Jour où vous travaillerez pour la Ville de Metz ?
On a monté un projet avec le Département de la Moselle en re­constituant le bureau du général de Gaulle à Montigny. Ce n’est plus vraiment une question de savoir si on travaillera à Metz. On a pris des bureaux dans cene ville, il n’y a au­cun problème pour nous à travailler avec la municipalité.

Le jour où vous ne travaillerez plus ensemble?
Dans Super Idée, nous avons cha­cun nos champs de compétence, Nico dans la conception artistique et moi dans le montage et l’accom­pagnement de projets. Plus ça va grossir, plus on aura la possibilité de s’exprimer chacun dans nos do­maines de prédilection. On n’a pas les mêmes avis sur tout mais je crois que c’est pour ça que la boîte fonctionne.

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