Il y a quatre ans presque jour pour jour, je postais un billet intitulé Le FC Metz est en ligue 1. Il y était question de la petite joie ressentie au moment de revoir le club de ma ville en Ligue 1, après cinq saisons en ligue 2, et même une en National.
Depuis, le club est redescendu (en 2015), remonté en 2016 (de justesse, à la différence de buts à l’issue d’une dernière journée invraisemblable), puis redescendu à l’étage inférieur la saison dernière à la fin d’une saison qui se sera souvent apparentée à un long chemin de croix.
Bon il se trouve, ami lecteur, que dans les nombreux changements actuels dans ma vie (ce qu’il faudra vraiment que je te raconte dans un autre billet), j’ai pris l’habitude d’aller au stade Saint Symphorien, puisque je me retrouve à y servir des bières de manière régulière lors des matchs du FC Metz. Je me rends donc quasiment à chaque rencontre et c’était le cas hier, pour celle contre l’Union Sportive Orléans Loiret Football.
Du côté du FC Metz, ce n’était plus le même équipe, hier. De nombreux changements (aussi) dans le club, comme souvent après une descente, après une saison catastrophique.
Déjà, il y a un nouvel entraîneur, l’incroyable Frédéric Antonetti.
Et puis sur les quatorze joueurs grenats qui ont participé au match hier, six seulement ont participé à la saison dernière en Ligue 1 (sept en comptant Diallo qui y a fait un match avant d’être prêté à Brest), et rarement comme titulaires.
Le résultat ? 5-1 pour Metz, première fois que l’équipe passe cinq buts dans un match officiel depuis novembre 2015 et une victoire contre Bourg-en-Bresse, déjà en Ligue 2. Et quatre buts d’Habib Diallo (le premier à réaliser ça en Ligue 2 depuis 2014). Une équipe qui semblait soudée, solidaire, avec encore pas mal d’imprécisions (joies du début de saison) mais une belle envie de récupérer chaque ballon perdu, de se battre sur chaque duel (mais tout cela est bien mieux raconté ici). Avec ce résultat, et de manière un peu anecdotique au bout de deux journées, le FC Metz est premier au classement de cette Domino’s Ligue 2 (alors oui, ami lecteur, il faut se faire au naming des deux ligues du foot professionnel français : la Ligue 1 Conforama et la Domino’s Ligue 2 (cette dernière étant d’ailleurs plutôt réussie puisque dans l’ensemble les journées de championnat me donnent plus envie de manger une pizza que d’acheter un canapé)).
Tout ça pour te dire, ami lecteur, que finalement, alors qu’il y a quatre ans je te faisais donc part de ce petit plaisir de retrouver le club en ligue 1 (et que j’espère bien qu’on l’y retrouvera dès la saison prochaine), pour cette saison, le voir gagner chez Domino’s (en espérant que ça dure bien entendu, mais on peut assez raisonnablement l’espérer) plutôt que de traîner sa dépression du côté de Conforama, je me dis que ce n’est pas plus mal.
Alors certes, l’Union Sportive Orléans Loiret Football n’est pas le PSG, on ne verra pas Neymar cette année à Saint Symphorien. Mais la victoire ça change l’ambiance, je t’assure.
Et c’est important, l’ambiance au stade, quand on y sert des bières.
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