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DLCC (4) – Muse se prépare

« Mais qu’est ce que c’est que ce titre de billet ? » te demanderas tu sans doute à ton arrivée sur ce blog, ami lecteur. Et je ne pourrais pas vraiment t’en faire le reproche, cet acronyme n’apparaissant pas forcément très clair à première vue. En fait c’est simplement que le « Décidément, les centres commerciaux… » déjà utilisé précédemment pour trois titres d’articles est un poil long. Et comme visiblement cette série est amenée à continuer, j’aime autant le conserver. DLCC, donc.

Muse-depuis-CPM-nuit-2-beneLa volonté n’était d’ailleurs pas particulièrement de commencer 2016 avec un billet sur les centres commerciaux, même si je remarquais il y a peu l’intérêt que ça pouvait susciter ici même. Mais bon, il se trouve que je n’ai pas pris le temps de blogguer ici depuis le 1er janvier. Et que là tout de suite, quelques éléments me font revenir sur le sujet, et plus particulièrement sur Muse. Dont acte.

Le centre commercial Muse est actuellement en travaux (tu peux d’ailleurs les suivre en direct via une webcam installée sur le Centre Pompidou-Metz) pour une ouverture toujours prévue au deuxième semestre 2017. On sent bien qu’au delà du chantier impressionnant (présenté comme le plus grand chantier privé de France), l’opération de communication se prépare également peu à peu.

Début décembre, c’est Digitalarti qui annonçait la première sélection d’œuvres digitales qui doivent animer / embellir le centre (merci à Pat pour avoir relevé cette info passée localement assez inaperçue).

Parmi les noms des artistes participant ainsi à ce qui a été annoncé (par digitalarti) comme « la plus importante installation d’oeuvres numériques au monde« , on relèvera notamment Visual System, Scenoscome, ou Vincent Leroy, tous déjà présents à la Nuit Blanche Metz, respectivement en 2010, 2011 et 2013.

Dans le même temps, un site web (muse-metz.fr) a été lancé récemment (le nom de domaine a été acheté en octobre). Pour le moment, en dehors d’une première liste d’enseignes (Burger King, Habitat, Primark, Carrefour Market,…) il est encore un petit peu vide, à l’image de ces pages dont on sent qu’elles ont été calibrées pour les mots-clé mais dans lesquelles il manque encore le contenu, à l’image aussi de cette vidéo étrangement sans son (60 vues sur Youtube au moment où j’écris ces lignes). Bref, comme le centre, tout cela est en construction, mais on sent que les outils s’aiguisent.

En dehors de ces quelques éléments de communication, on constate également qu’à quelques 18 mois de l’ouverture, Muse suscite encore un peu plus d’attention.

Lorsque le directeur d’exploitation de la région Nord de Klépierre essaie de rassurer, dans le Républicain Lorrain, sur l’avenir du Centre Saint Jacques (dont le groupe est propriétaire), on lui pose bien entendu la question sur Muse (« En fin de compte, il se peut que Muse fasse plus de mal à Waves qu’au centre-ville. » conclut il… on a envie de le croire). Un Centre Saint Jacques toujours assez triste lorsqu’on le traverse, mais pour lequel la situation semble enfin se débloquer avec l’arrivée d’un H&M géant.


Et puis au moment où l’on reparle des cinémas à Metz (c’est au menu du prochain Conseil Municipal), Muse est à nouveau au coeur du dossier avec l’ouverture d’un Kinépolis en 2018, dans une situation imbriquée avec celle des cinémas de l’hypercentre (lire ici dans le RL, ou ici sur le site de la ville). Nul doute que ce débat ci reviendra de manière récurrente sur le tapis.

Je conclue ce billet avec deux liens déjà postés, au cas où il t’auraient échappé. D’abord ce passionnant billet sur l’histoire des malls. Et puis l’émission Du Grain à Moudre sur France Culture, intitulée Le centre commercial est-il encore le coeur de la société de consommation ? diffusée en 2014. Les questions qui y sont abordées sont toujours on ne peut plus d’actualité. Et on y reviendra sans nul doute.

1 Comment

  1. NB: sauf que pour les artistes, il faut noter que mise à part Vincent Leroy ( que je connais bien et pour cause …), les autres noms sont des sociétés qui sous couvert d’animations de façade empochent grassement les budgets et de manières très habiles. il ne s’agit pas là – pardon – d’un geste artistique mais bien d’une animation qui se déploie ici pu ailleurs. C’est le même modèle que les cabinets d’architectes qui font le 1% artistique à leur bâtiment en le faisant eux mêmes. C’est une fumisterie, et il n’y a rien d’artistique, si le vernis!

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