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2017

Dans cinquante semaines pile, ami lecteur, nous serons probablement en train de guetter fébrilement le résultat du second tour de l’élection présidentielle de 2017.

republique-2-ce700En effet, après avoir été appelés aux urnes quatre fois (ou même sept, si l’on compte le nombre de tours) en deux ans (élections municipales puis européennes en 2014, départementales puis régionales en 2015), les électeurs français n’auront plus que deux échéances électorales d’ici 2019 : la présidentielle des 23 avril et 7 mai 2017, puis les législatives 11 et 18 juin 2017. Le début de cette année 2016 semble nous indiquer qu’elle sera toute entière consacrée à la préparation de ces élections, et plus particulièrement de la première d’entre elle, celle qui tous les cinq ans est présentée comme déterminante pour le destin du pays, du monde, de l’univers. L’élection présidentielle, donc.

Chaque mesure prise par le gouvernement est évaluée par avance à l’aune de cette élection. Chaque mouvement d’un membre dudit gouvernement est vue comme un positionnement. Chaque discours laisse présager une candidature supplémentaire à des élections qui apparaissent déjà pléthoriques à droite comme à gauche. Chaque manifestation, mouvement citoyen (et ils sont légion ces temps ci), laisse supposer une stratégie cachée. Et même localement, de tristes petites tactiques semblent se mettre en place pour ce qui sera la forcément la bataille politique des années qui viennent.

Alors effectivement, bien sûr, les élections présidentielles ont un impact important. Social, économique, culturel. Elles affectent nos vies, souvent sans qu’on ne s’en rende tout à fait compte. Je continue d’ailleurs à penser qu’il faut aller voter à ces élections nationales, comme aux autres, locales, européennes. Mais on ne peut se contenter d’attendre tous les cinq ans une échéance quasi messianique pour changer le monde ni même le pays. Non, Nicolas, d’un coup d’un seul, ensemble tout ne devient pas possible avec toi. Et non, François, je crois qu’on peut dire aujourd’hui que le changement ce n’était pas maintenant.

Pourtant, si ces slogans publicitaires ont rendu quasiment impossible l’usage de ces mots dans une même phrase (l’un et l’autre sont devenu des blagues de comptoir), tout y était pertinent. Oui, c’est bien ensemble que le changement devient possible. La politique doit être saisie par chacun au quotidien, dans une époque où on semble l’avoir laissée « aux politiques ». Et oui, c’est précieux et cela demande de l’attention et du temps. Ce temps parfois on ne l’a pas, et puis on ne trouve plus l’envie de. Mais c’est un investissement nécessaire, sans quoi nous allons perdre beaucoup de nous-même au passage.

« C’est bien joli, mais du coup tu nous en parles quand même des présidentielles ? »

Ah ami lecteur, comme toujours, ta perspicacité fait mouche. En effet, tu me connais un peu, je ne peux m’empêcher de lire les articles sur les présidentielles, d’écouter les émissions radiodiffusées, de checker les déclarations des uns et des autres sur les internets, celles des commentateurs et celles des commentés. Ils me font rire, il m’attristent, ils me scandalisent, il me motivent (si si, parfois, je t’assure) ou me désespèrent. Et puis je cherche des infos, des données. Je regarde et je cherche un peu ailleurs. Alors simplement, je vais tenter de te le partager ici.

Voilà donc une nouvelle petite série politique sur ce blog : 2017. On y va ?

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