Oui, ami lecteur, le titre de ce billet est bien extrait de Bleu comme toi d’Étienne Daho, puisqu’après son concert d’hier pour le Pitchfork Music Festival Paris, je continue à chantonner (dans ma tête) « Et mon humeur est down down down… ». Mais même si ça aurait fait un joli titre, mon humeur n’est pas down, donc bon.
Alors bien sûr, il n’y avait pas que lui sur les deux scènes de la Grande Halle de la Villette et c’était d’ailleurs une bonne soirée.
Pitchfork, John Maus, Etienne Daho, Burger & Amour.#p4kparis #p4k #paris pic.twitter.com/dbVbfAmtSg
— Nicolas Tochet (@nicolastochet) 1 novembre 2018
Rolling Blackouts Coastal Fever sympa mais un peu convenu, Yellow Days intéressant mais à la voix moins impressionnante que sur ses enregistrements, un John Maus toujours aussi incroyable mais un peu seul sur cette grande scène, l’énergie de The Voidz un peu gâchée par un son trop criard, les excellents morceaux de Mac DeMarco, pour finir, que j’aurais peut être plus apprécié tôt dans la soirée. Et au milieu de tout ça, un Daho rayonnant, dans une chouette scéno, qui après quelques titres plus récents a fini par quelques un de ses anciens tubes, Bleu comme toi, Épaule Tattoo, Tombé pour la France, dont on se rend encore compte de l’efficacité dans des versions scéniques plus rock. Un bon moment, ailleurs.
Au fait : indice pinte au Pitchfork, 7€50 la H, 8,50 la H71.
Bon, et sans faire de ce site un blog voyage / blog mode, hier je suis passé par là :
L’Exception, 24 rue berger, aux Halles (et en ligne)
Je n’achète pas beaucoup de fringues, ami lecteur, mais quand je m’y colle c’est souvent sur leur site, parce que le risque de se planter est minime. Un peu de made in France, beaucoup de made in Europe, un large choix de petites marques (pour la plupart françaises) qui se retrouvent quand même autour de quelques intentions simples : sobre, bien coupé, de bon goût. Du coup quand je passe à Paris et que j’ai un peu le temps (c’était le cas hier), je tâche d’aller faire un tour dans la boutique qui est située aux Halles, histoire de voir leurs articles « en vrai » (et notamment les sneakers auxquelles ils viennent de consacrer un espace conséquent).
L’institut suédois, 11 rue Payenne, dans le 3e
Ce lieu, qui se présente comme « un petit bout de Suède en plein cœur de Paris ! », est une sorte de pèlerinage pour Charlène Royer. Nous y sommes donc passés. Il faut dire que c’est chouette : placé dans l’Hôtel de Marle, un très bel hôtel particulier dans le 3e à deux pas du musée Picasso et disposant d’une cour intérieure qui fait office de terrasse, il propose des boissons (indice thé : 2€50) et de quoi grignoter (indice gâteau 4€50). Mais surtout il utilise ses espaces pour des expos temporaires (et permanente). C’est n’est pas très grand, mais c’est gratuit. Et même pour moi qui ne suis pas un grand connaisseur de Bergman, l’expo du moment, Ingmar Bergman : la suite est vraiment intéressante.
Un morceau d’ailleurs ici, une transition qui se poursuit.
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