Ami lecteur, il va falloir que je prenne l’habitude d’écrire ces billets le jeudi : même si le programme est souvent moins dense que le week-end, il reste souvent assez conséquent ce soir de la semaine. En l’occurence, pour cette semaine, cet article arrive après le démarrage du festival Culture Bar-Bars (le jeudi 22 novembre, donc) même s’il continue vendredi et samedi.
« Culture Bar-Bars ? » me demanderas tu. Eh, oui la manifestation en est déjà à sa 17e édition, mais elle ne se décline à Metz de manière régulière que depuis quelques années. L’idée de départ du festival, apparu à Nantes dans les nineties, était de mettre en lumière l’activité foisonnante des cafés-concerts, cet indispensable passage pour tout artiste, tout groupe qui veut présenter sa musique au public en live. Et pour le public curieux, l’occasion de se nourrir de musique, de faire des découvertes enthousiasmantes, souvent à moindre coût. Cette année, les chiffres du festival sont impressionnants : 50 villes participent, plus de 200 lieux, près de 800 évènements. Toutes les infos sont par ici. Bon, je n’ai pas besoin d’insister plus, ami lecteur : tu l’as compris, c’est une initiative qui me parle, d’autant que je te vante les concerts dans les bars ici-même à longueur de billets.
Alors du coup, qu’y retrouve t-on, à Culture Bar-Bars Metz ? Après donc que j’ai manqué le démarrage (avec notamment les excellents Posterboy Machine au 7(7) Café mais aussi Shoefiti à l’Irish Pub), ce soir on n’a plus qu’à choisir notre ambiance : Lord of Rocks au Vivian’s Pub, un nom qui parle de lui même, un hard rock tribute band qui passe allègrement d’AC/DC à Led Zep, de Deep Purple à Queen, des Guns N’ Roses aux Who. Martin Murer, lui, fait le DJ à la comédie Café (et il y sera aussi le samedi d’ailleurs). C’est le garçon qui se cache derrière les compos de Portland (entre autres), on ne peut en attendre que du bon. À L’Irish Pub ce sera rock psyché, avec les allemands de The Whiskey Foundation, dénichés par l’asso Boumchaka qui organise là l’un de ses derniers concerts et dont on aura toujours pu apprécier les goûts sûrs (en musique comme en Whiskey, d’ailleurs). Et puis il y’a la Bergerie au 7(7) Café, avec un rap habile, déviant, qui sort des sentiers battus. Ce premier clip de leur (très bon) dernier album te permettra de te faire une idée.
Samedi 24, le Shamrock Pub qui vient de se poser à Metz ne rate pas l’occasion de participer à ce festival. Ça sera samedi avec JC & VB, du blues funk en acoustique, en partenariat avec l’association Heiðrún, une nouvelle asso qui en profite pour célébrer son inauguration. Alors que Boumchaka sera à la barre de l’Irish Pub une dernière fois (j’insiste parce qu’ils vont nous manquer, aux bars, au public, aux groupes, à moi) avec The Dizzy Brains (du rock décapant from Madagascar). Au 7(7) Café, ce seront les potes nancéiens de Taxi Kebab qui viendront participer à la fête, avec leur électro ardente et sombre aux sonorités et à la guitare influencées par la musique traditionnelle arabe.
Et puis on notera aussi les concerts à La Chaouée, du rock avec Romor et de la folk avec April 5th vendredi et samedi 24 du blues avec Made in et Rustless, même s’ils ne s’inscrivent pas dans le festival Bar-Bars. Avec une mention spéciale pour la soirée Tonnerre (Avale + Lego + Krupuk) qui va secouer le caveau de la Chaouée dimanche à 19h, pour ceux qui auraient tenu jusque là de ce gros week-end !
Du côté de la Cité musicale-Metz, on mentionnera le concert de Lonepsi vendredi soir aux Trinitaires, et la manifestation Orchestres en Fête tout le week-end à l’Arsenal (concerts, blind test, ateliers, café littéraire…).
Et puis il ne faut pas que j’omette le vernissage de Viviane Zenner à la Galerie Jours de Lune. Ou que j’oublie la première apparition de l’association META, en l’occurence sur la Place de la République, sur le chouette stand Bliiida du marché de Noël. D’une part parce que j’y mixe un peu (dans le duo DUEL) mais surtout on y verra un live de Floating Arms, ce qui est toujours un magnifique moment musical, comme hors du temps. Et puis c’est en horaire décalé (18h-21h), ça n’empêchera pas ta tournée des bars à suivre… allez on s’en écoute un peu, pour conclure ce billet.
Parce que c’est beau.
1 Comment