Ami lecteur, ce n’est finalement pas si courant, ce court post de blog de rentrée est juste provoqué par un morceau de musique. Enfin il m’arrive bien sûr de parler musique ici, assez souvent. D’ailleurs je reviendrai vite évoquer la sortie de l’album de zero degré, ou le passage au Scopitone 2017. Mais là, c’est juste un morceau que j’ai réécouté tout à l’heure, qui me donne l’envie de le consigner ici, de te faire partager ce plaisir d’écoute qu’il me donne.
C’est un peu l’automne depuis aujourd’hui. Enfin ça fait officiellement une semaine que c’est le cas, mais après une sorte de rapide été indien anticipé, ou de dernier soubresaut de l’été, la grisaille et la pluie viennent ici de nous rattraper. Et l’album de Mount Kimbie, Love What Survives, sorti début septembre accompagne délicieusement cette impression de transition. Il est souvent solaire, mais parvient à transmettre ce sentiment doucereux d’une mélancolie d’un été passé. Je suis assez fan de Mount Kimbie de manière générale, de leurs albums à leurs EP. Ici, encore moins qu’avant, le groupe ne choisit entre électro atmosphérique et pop barrée, entre énergie et langueur.
Magnifique album.
Mais j’en viens au titre de ce post : We Go Home Together. Ce titre avait au printemps dernier annoncé ce nouvel album. Ça commence par une boucle lancinante, belle, intemporelle, sur laquelle la voix de James Blake vient se poser. Et puis le morceau change subitement au bout d’une minute à peine. On pense que c’est un break, on aurait envie que cette boucle reparte, que ça s’emballe… et le morceau se termine déjà sur un fade aussi beau que frustrant. Je ne saurais te dire exactement pourquoi, ami lecteur, mais ce morceau m’avait vraiment touché au printemps. Et il vient se rappeler à ma mémoire en automne dans mon casque d’iPhone, dans une matinée de grisaille. Alors si tu n’as pas encore eu l’occasion de le découvrir, voilà le prétexte de ce post, j’espère que ça te plaira autant qu’à moi.
Le clip accompagne d’ailleurs merveilleusement ce morceau. Il est réalisé par Frank Lebon, dont tu peux aller découvrir le travail par ici.
Et puis tiens, en bonus, comme il vient de sortir il y a quelques jours, le clip de Four Years and One Day, extrait du même album.
Qu’est ce que c’est bien, aussi.
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