On s’en doutait depuis un bon mois, les annonces du Premier Ministre l’ont confirmé lundi : janvier (et très probablement février) ne devraient pas être des mois très enthousiasmants.
Assis dans les bars (pour patienter en attendant un couvre-feu ?) et dans les salles de concert, interdiction des grands rassemblements, fermeture prolongée des discothèques… on voit arriver les premiers reports de concerts, voire d’inauguration (comme celle de L’Arche, la salle qui devait ouvrir la semaine prochaine à Villerupt), les premières annulation (comme celle des BIS, l’un des principaux salons professionnels du spectacle, prévu fin janvier à Nantes).
Si l’on peut aisément comprendre la nécessité d’une action du gouvernement, on peut regretter certaines décisions qui apparaissent parfois peu compréhensibles ou cohérentes, et un caractère tardif qui devient une habitude, peut être une manière de laisser passer Noël « comme si de rien n’était » alors que les projections sur les mois à venir ne trompaient déjà plus personne.
Et on peut espérer que les secteurs les plus touchés (le spectacle donc, les discothèques, les bars, organisateurs professionnels ou bénévoles d’évènements, … bref tout ce qui concerne la convivialité de près ou de loin, me semble-t-il) soient soutenu à la hauteur qu’ils méritent, pour ne pas sombrer économiquement ou psychologiquement. On se doute que les trois semaines annoncées seront sans doute plus longues au final pour eux, pour nous. Courage à tous les acteurs de ces secteurs, dont je fais encore partie plus ou moins directement.
Et courage aux étudiant.e.s qu’on envoie passer des partiels « en présentiel » dès la semaine prochaine en sachant pertinemment que les positifs aux tests, ou cas contact vont être légion. Ils auront vraiment jusqu’au bout été les oubliés de cette crise en particulier mais des cinq ans de ce mandat présidentiel en général.
Courage à toutes et tous, donc. Serrons nous les coudes, à défaut de nous faire des bises.
Et vivement le printemps.
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