Tu le sais peut être, ami lecteur, si tu as suivi mes chroniques de concerts locaux dans mon blog précédent, je suis relativement bon public. J’aime les groupes dans les bars, les concerts avec un son ingérable, le boucan ambiant et la bière pression. Mais tout bon public que je suis, j’arrive quand même à constater ces dernier temps une amélioration sensible du niveau des concerts dans les bars messins. C’est indéniable. Et certaines soirées deviennent carrément étonnantes, comme décalées par rapport à l’endroit. C’était le cas il y a peu avec un set décapant des AH Krakken à l’elixir café. Et c’était encore visible hier (samedi 18) avec The Drapes, au flamenco. Les groupes qui les précédaient (Les Johnny’s, du rocknwoll déjanté, et les Britness Peers, des reprises electro à tendances karaoké insupportablement entêtantes) avaient déjà mis une grosse ambiance dans le café blindé, à tel point que je me disais que les Drapes, justement, allaient faire un peu pâles dans la foulée. Mais après un début de concert un peu poussif, ils ont mis le feu. Il y a de véritables tubes surf-rock dans les morceaux de ce groupe, et quand ils ont l’énergie pour les jouer vite et fort, c’est irrésistible. Hier, c’était le cas.
Tu vas me dire que j’exagère ami lecteur, que j’avais abusé de la Karlsbrau. Bon. Il parait que Hound Dog Records, le label des Drapes vont bientôt avoir leur site web, je te tiendrais au courant, et tu verras que c’était une belle soirée, et que là il y avraiment quelque chose. Et comme ça, toi aussi tu pourras frimer devant tes potes en disant « pffh, The Drapes ? Bien sûr, je connais depuis un moment kestucrois… »
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