Ami lecteur, j’ai une certaine affection pour le ciné-concert, je ne te le cache pas. En tant que spectateur d’abord : c’est toujours un moyen génial de découvrir un film, ou parfois de re-découvrir, même si on l’a déjà vu 12 fois. Je me souviens par exemple de l’excellent DUEL par le non moins excellent Olivier Mellano, une bonne claque que j’avais prise il y’a quelques années. Et puis en tant que musicien… j’ai eu l’occasion avec mes collègues de Melatonine de m’attaquer à la chute de la Maison Usher pour le festival Scopitone en 2017, dans la très belle salle du Cinématographe. Un projet avec zéro degré est d’ailleurs également à l’ordre du jour, je t’en reparlerai.
« Ok, on est content qu’il aime bien les ciné concerts, mais pourquoi m’en parle-t-il dans ce billet ? » t’interroges-tu sans doute, derrière ton écran. Eh bien tout simplement parce que ce soir (jeudi 31 janvier), l’anglais Stems fera au 7(7)Café un ciné-concert sur le film « La coquille et le Clergyman« , que je n’ai en l’occurence jamais vu. Mais musicalement, celui qu’il a fait pour Le Voyage dans la Lune de Méliès donne carrément envie.
Mais si le post rock cinématographique de Stems ne te parle pas, ami lecteur, il sera toujours possible d’aller à la soirée Jazz Manouche du Bambino Reinhardt Trio à La Chaouée, ou écouter Didier Super à l’Aérogare (ah en fait non, on me souffle dans l’oreillette que c’est complet), ou encore dans un tout autre registre L’Au Delà par la compagnie Roland Furieux à l’Arsenal (également le vendredi 1er février).
D’ailleurs il va être plus compliqué de faire un choix ce vendredi. Ne serait-ce qu’entre l’Arsenal et… l’Arsenal, avec la dernière représentation de L’Au Delà et le Requiem pour L. de Platel, avec ce superbe teaser.
Dans une toute autre ambiance, ce week-end de milieu d’hiver est aussi devenu traditionnellement celui du festival Haunting the Chapel, dédié au métal. Ça se passe cette année sur deux soirées aux Trinitaires : certaines éditions ont fait des incursions à la BAM, mais la Chapelle a donné son nom au fest et en reste le lieu privilégié. Cette année, derrière les têtes d’affiche OTEP et Decapicated, on retrouvera un line up tout en douceur (c’est faux) avec Stubora, Insolvency, Psycho Village, Warkunt, Sphaera, Heart Attack… du Death, du Trash du Brutal, bref : du METAL.
Mais vendredi, il y’a aussi la soirée Tiny Tramp, Astralapithecus, Pavel V et NW à la Chaouée pour une soirée orientée noise, organisée par Mache un truc, dont les goûts sont rarement pris en défaut (en musique comme en affiches, comme celle-ci, à droite, là.
Et puis toujours vendredi, on n’oubliera pas le Ghetto Karaoké du 7(7) Café, ou la deuxième soirée Didier Super à l’Aérogare (en fait on me signale dans l’oreillette que c’est complet aussi). En tout cas, si l’on veut terminer cette soirée tardivement, on n’hésitera pas à aller écouter Baguette Crew à la Douche Froide, de 1h à 5h du mat, leurs DJ sets sont d’une redoutable efficacité.
Samedi, il y’a les lives de The Come Back 60’s (dont le nom laisse peu de place au doute sur le style de la soirée) à l’Aérogare, ou le jazz-prog-rock de 4db (dont par contre, là, je pense que le nom n’est peut être pas tout à fait représentatif) à la Chaouée.
Et puis, petit plaisir du samedi après midi, les showcases à la Face Cachée. Cette semaine c’est Dirty Red Shirts qui y fait son retour (même s’ils ne sont jamais vraiment partis). C’est à 17 heures samedi, et c’est avec eux que je te laisse ici, ami lecteur.
Aucun commentaire