Quelle meilleure occasion pour reprendre le temps d’écrire ici que… le MANGING ?!
Aucune, en fait.
Il se trouve que j’ai passé quelques jours à Paris, occasion de tester quelques tables fort sympathiques.
La plus marquante d’abord : ÅKE – Table & Vin, rue Marie et Louise, dans le 10e. Elle n’est ouverte que le soir et propose des assiettes « à partager » (ou pas d’ailleurs). J’en ai donc profité pour goûter quelques plats :
. Concombre à la crème d’aneth, pois chiches grillés
. Terrine de porc et volaille, pistaches et Porto
. Aubergine grillée au citron, crème de haricots blancs et tahini, dukkah au sésame
. Gnocchis dorés, stracciatella, poivron rouge et salsa macha aux amandes
Non, je te rassure, je ne les cite pas de mémoire, le menu est ici.
Contrairement à ce que pourraient laisser penser les titres un peu bistronomiques, pour un petit dîner, deux assiettes pour deux pourraient suffire. Mais il est facile de se laisser tenter par ces plats concoctés par la chef suédoise Linda Granebring. Et l’on fait bien : tout était excellent, inventif, original. Coup de coeur pour ma part pour les gnocchis, très bien préparés, à l’accompagnement fin et relevé. Et accompagnés par un blanc « Classic » du domaine de l’écu, qui passait tout seul. Même la sélection musicale à base de new wave, qu’on étendait depuis la terrasse, était nickel. A noter qu’on ne s’est pas hasardés à prendre les sakés, pourtant recommandés pour accompagner certains plats. La prochaine fois, on hésitera pas.
Très sympa, et dans la même rue : LArchimède. Un restau qui se qualifie lui même de « bitronomique », et les plats reflètent cette ambition. Pour ma part j’ai opté pour :
. Carpaccio de boeuf comme en riviera – Roquette/ basilic/parmesan/noix
. Gambas – fenouils/ crème au bœuf séché/ sucrine snackée
Oui, pour être aussi précis, évidemment le menu est aussi sur leur site.
Ici les saveurs sont plus classiques, et tout est fort bien réalisé par le chef Ahmed El Idrissi. J’ai particulièrement apprécié les fenouil qui relevaient le plat.
Deux éléments à noter d’ailleurs : le calme de la rue Marie et Louise et de ses terrasses, le week end du 15 août aidant probablement. Et la sympathie de l’accueil dans les deux restaurants : comme ce n’est pas toujours le cas, je n’hésite pas à le signaler aussi.
En parlant de sympathie de l’accueil, je m’en voudrais aussi de ne pas mentionner le Dénicheur, un bar à vin où les planches traditionnelles sont remplacées par plein de petites propositions alléchantes, dont un Vitello tonnato impeccable. Ça ne surprendra personne, on est ici « sur du vin nature ». Le Planquette pourtant bu en quantité assez conséquente ne m’a pas filé mal au crâne le lendemain, le serveur « meilleur-pote-du-patron-qui-est-là-pour-dépanner-mais-qui-n’y-connaît-rien » était très cool, tout comme Jules, ledit patron (qui d’ailleurs portait un t-shirt du ÅKE, il n’y a pas de hasards…). Endroit minuscule, ultra convivial, adresse à retenir.
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