Nom de nom, ami lecteur, nous sommes déjà en mai. Avec ce jour férié par lequel ce mois commence traditionnellement, difficile de ne pas s’en rendre compte. Et après un mois de mars animé sur ce blog par les élections départementales (sur les conséquences desquelles il conviendra de revenir, d’ailleurs), en avril non seulement ne me suis-je pas découvert d’un fil, mais surtout t’ai je un peu délaissé par ici, bien occupé que j’étais par ailleurs.
Enfin, « pas découvert d’un fil » n’est peut être pas la bonne expression pour cette année 2015. À Metz, quelques journées quasi-estivales ont en effet bien surpris leur monde au coeur du mois d’avril, et il est bon de s’en souvenir en ce premier mai sous la grisaille.
Franchement, #Metz, qu'est ce que t'es belle au printemps. pic.twitter.com/GQLmyH78JX
— Nicolas Tochet (@nicolastochet) 15 Avril 2015
En dehors de la météo, il est étonnant ce premier mai à Metz, porté depuis quelques années par La Messine, une belle manifestation simple et rassembleuse, qui n’a de mon point de vue qu’un seul défaut : éclipser encore un peu plus les manifestations syndicales qui, fût un temps, pouvaient apparaître tout aussi « simples et rassembleuses ». Et ils n’avaient pas besoin de ça, les syndicats : désunis et sous la pluie aujourd’hui, et faiblement représentatifs depuis les années 1990. Et pourtant cette célébration de la lutte collective devrait prendre une résonance particulière, ces temps ci. Et son étiolement est inquiétant.
Mais je m’égare. Nous voilà donc en mai, et il semble qu’il pour être pour moi celui de projets plutôt enthousiasmants et d’un changement qui serait maintenant. Alors, ami lecteur, que dirais tu de tenter de répondre favorablement à cette invitation à faire ce qu’il nous plaît ?
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