Ami lecteur, ça ne t’aura pas échappé, je ne t’ai pas parlé des départementales durant cet entre deux tours. J’ai préféré profiter du peu de temps que j’ai eu pour écrire un billet pour évoquer une problématique culturelle bien trop absente du débat public, dans ces élections notamment, mais aussi de manière générale.
Mais c’est bien aujourd’hui que l’on vote pour un second tour tendu, incertain dans beaucoup d’endroits et notamment en Moselle. Les chiffres de participation sont pires que pour un premier tour qui n’était déjà pas folichon, que cela soit au niveau national (15,6% pour ce second tour contre 18% au premier), ou au niveau local (17,9% contre 21,8 au premier).
Peut être est ce la pluie, le changement d’heure, la tristesse de ne pas voir son candidat préféré avoir passer la barre du premier tour. En tout cas, je ne sais pas toi, mais j’ai l’impression que l’on y va un peu en trainant les pieds à ce second tour, ami lecteur. Peut être est ce aussi la faute d’un entre deux tour qui aura plus été marqué par des petites attaques contre ceux d’en face que par la correction de la grosse faille du premier tour (l’absence d’un programme). Marqué aussi par des agressions physiques, carrément.
Alors bien entendu, je vais quand même y aller, voter. De ce pas, en finissant ce billet, d’ailleurs et même plutôt deux fois qu’une, puisque j’ai une procuration. Je suis d’ailleurs sûr que tu te doutes bien pour quel binôme. Mais ne nous leurrons pas, ces départementales laisseront des traces. Dans un très bon billet, Thierry Labro incite la droite messine à se réinventer, en tout cas à se sortir du bourbier qu’ils ont creusé seuls, et qu’ils continuent à arroser avec enthousiasme. Mais voyons un peu plus grand. Sans doute est ce la politique telle qu’elle est faite qu’il va falloir réinventer, ou à minima que nous nous devons de réinvestir.
Ici, je pourrais te dire que tout ça est logique, coco pour faire une transition un peu lourde avec un morceau léger juste en dessous, là. Mais ce n’est pas le cas. Plus simplement, le concert de Mansfield TYA aux Trinitaires vendredi dernier était un très beau moment et il me reste en tête depuis.
« C’est la mer du Nord mais avec toi
Tout est lancinant, ça devient Rio »
chante ici Julia.
Eh bien tu vois, ces élections c’est vraiment la mer du Nord, et je crois que dans nos têtes, on attend toujours Rio.
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