Et hop, ami lecteur, sans que l’on y ait trop pris gare, nous sommes déjà à la mi novembre -ou presque-, le monde du dehors est vent et pluie et les petits ouvriers du Père Noël (ou d’une autre entreprise, je ne sais pas) construisent des cabanes sur les places Jacques et Saint Louis. Je me rends en général compte qu’on approche dangereusement de Noël lorsque les Musiques Volantes se terminent. Ca sonne la fin de la frénésie de la rentrée culturelle (particulièrement animée cette année) et l’entrée dans une longue phase d’hibernation.
Je n’aurais pas tout vu à cette treizième édition de Musiques Volantes. Je n’ai ainsi pas assisté au concert du dimanche de Charlie O, ni hier au live d’Alela Diane, un peu épuisé que j’étais par la semaine qui venait de s’écouler.
Par contre, les Musiques Volantes auront commencé pour moi avant d’arriver à Metz, avec une soi
À Metz, Musiques Volantes commençait le jeudi avec une soirée d’ouverture, qui semble désormais une habitude, à l’Arsenal. Discours et petits fours (bleus et verts, au couleurs de cette édition de MV), suivi d’une création de la compagnie Kubilaï Kahn. Très bien ce spectacle. Si comme au début de l’année au théâtre du Saulcy pour leur précédente production, j’ai du mal à en percevoir le sens, les impressions restent agréables. Et la musique de Kafka, un post rock dont on sent les inspirations, de Tortoise à GYBE!, était du meilleur effet pour l’occasion. Suivait un live d’Alva Noto, une musique contemplative soutenue par une video toute en frémissement de neige sur un écran géant. Joli et cotonneux, j’aurais même pu me laisser gagner par le sommeil, la fatigue de la semaine me gagnant déjà. Mais nous ne sommes pas restés jusqu’au bout de ce set, tenaillés par l’envie d’aller jeter un coup d’oeil aux excellents Papier-Tigre, calés en dernière minute au tunnel. Nous étions là hors du cadre de Musiques Volantes… mais leur set math rock nerveux et efficace en était largement au niveau.
(à suivre)
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